Le contre est l’un des gestes défensifs les plus chaud et spectaculaires qu’on peut voir dans un matche de Basket, mais son secret n’est pas à la portée de tous, car il en n’a pas, ou c’est ce qu’ils veulent nous faire croire.
1. On apprend pas à contrer dans les clubs:
Pourquoi ? personne ne le sais. C’est pourtant le dernier rempart entre l’attaquant et le cercle, et un des gestes les plus spectaculaires, un des plus jouissifs mais également un des plus difficiles.
2. L’arbitrage et le spectacle:
Si l’arbitrage ne prend pas en compte le spectacle et est très strict sur les gestes défensifs une des raisons est liée au principe de cylindre, faut donc être plus précis que réticent dons son contre.
3. La taille, elle compte ou non 😉
On pense souvent que c’est un geste trop spécifique réservé aux joueurs de 2m ou plus et il est donc très rarement abordé comme fondamentaux individuels.
Quand un joueur contre c’est donc un geste purement instinctif et de par sa propre initiative …?!
Analyse du contre:
La notion fondamentale est : « la position légale de défense » ou qu’est-ce qu’un contre valable ?
Très chère à nos arbitres, elle se définie par des appuis de la largeur des épaules et posés avant le dernier appui de l’attaquant.
Tous les membres du corps doivent être compris dans le fameux cylindre que forme l’ensemble jambes-tronc-plafond et aucun mouvement ne doit être fait lors du contact avec l’attaquant.
C’est peut-être énervant à lire mais ça dit tout: si je saute pour contrer légalement, je ne doit établir aucun contact avec l’attaquant, je contre la balle après qu’elle ait été lâchée sinon j’entre dans le cylindre de l’attaquant et c’est dans la phase de pas défensif que je prépare mon contre. Autrement dit, je ne saute que quand l’attaquant a pris son dernier appui.
Ce dernier point est le plus important car il permet de ne pas sauter à la moindre feinte, j’attends le dernier appui et le départ du geste de tir pour contrer.
Bref, l’erreur la plus courante est de sauter trop tôt et de faire une faute ou pire, partir en feinte de classe débutant. Hors c’est tout le contraire auquel il faut penser: être patient c’est guetter le dernier appui, lire la trajectoire du corps de l’attaquant, s’informer sur la position du ballon… et « sauter au ballon ».
On ne parle pas de la détente ici mais il est clair que c’est un facteur déterminant pour la réussite d’un contre dévastateur.
Notons qu’il existe plusieurs façon de contrer: de face , de derrière et de coté. Dans tous les cas, on se place de façon à encadrer les appuis de l’attaquant, la main qui contre est ouverte, la paume est orientée vers une ligne de touche et SURTOUT PAS VERS LE BAS et le mouvement vers la balle est latéral et non pas de haut en bas, ce qui est courant et entraîne généralement une faute.
Taoufik-EPS 